Droit des femmes : Inbenta se mobilise pour lutter contre les discriminations

Aujourd’hui 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. Alors stop aux amalgames : non ce n’est pas la journée de la femme. Et non, il ne s’agit pas d’une occasion pour obtenir des bons de réduction pour de la lingerie. Il s’agit d’un jour pour se rappeler qu’aujourd’hui encore les femmes sont discriminées et notamment dans le milieu professionnel.

L’égalité professionnelle repose sur 4 principes :

  • Obligation d’égalité salariale : un employeur ne peut faire une différenciation en matière de rémunération selon le sexe de l’employé.e
  • Interdiction de discrimination à l’embauche : une entreprise qui souhaite recruter un salarié ne peut indiquer ni le sexe, ni la situation familiale du candidat recherché dans son offre d’emploi. L’employeur n’a pas le droit de considérer le sexe comme critère de recrutement. Il ne peut donc pas invoquer comme refus d’embauche le sexe du candidat ou une éventuelle grossesse
  • Obligation d’égalité dans le déroulement de carrière : les femmes et les hommes ne peuvent connaître un traitement différent de leur carrière au seul regard de leur sexe
  • Obligation de parité dans les conseils d’administration : cette loi mise en application en 2011 concerne les entreprises publiques, les EPIC, les sociétés anonymes et sociétés en commandites par actions cotées en bourse, ainsi que les sociétés anonymes et sociétés en commandites non cotées sous certaines conditions

Aujourd’hui, ces principes sont loin d’être respectés par toutes les entreprises et il existe encore de vraies disparités entre les hommes et les femmes. En France, l’écart des revenus salariaux (quelque soit le temps de travail) entre les hommes et les femmes est de 24%. Autre chiffre : à travail égal, une femme est payée en moyenne 9 % de moins qu’un homme. De même, sur des postes à responsabilité, la part de femmes reste encore minoritaire : seulement un tiers des postes de cadres supérieurs sont occupés par elles.

Il reste donc encore du chemin à parcourir même si les politiques tendent vers plus de contrôles pour l’égalité professionnelle. Par exemple, les entreprises de plus de 50 salariés doivent établir un accord dont l’objectif est d’établir un diagnostic et élaborer une stratégie d’action concrètes pour réduire les écarts.

Chez Inbenta, nous sommes sincèrement engagés pour lutter contre les discriminations. En effet, nous tâchons de ne faire aucune différence dans le traitement des salariés qu’ils soient femmes ou hommes.

Tout d’abord, la parité passe par notre politique de rémunération. Celle-ci est encadrée de sorte que les différences de rémunération dépendent du métier, des compétences acquises et de l’expérience dans le poste. Chaque métier est associé à une grille salariale qui a été construite grâce à une analyse des salaires dans chaque secteur d’activité. Cette grille a été communiquée à tous les inbentors. Aussi, le processus de rémunération se base uniquement sur cette grille et aucun autre critère ne rentre en compte pour déterminer la rémunération d’un.e salarié.e. C’est ainsi qu’à métier, compétence et expérience égales, une femme et un homme ont un salaire équivalent chez Inbenta.

De même, l’égalité professionnelle passe par la carrière des collaborateurs. Peu importe leur sexe, les inbentors bénéficient des mêmes droits à la formation et à l’évolution professionnelle. Inbenta donne les mêmes chances à toutes et tous. Par exemple, notre équipe managériale est paritaire avec 4 hommes et 3 femmes.

Enfin, sur le recrutement, nos uniques critères de sélection sont :

  • Les hard skills : est-ce que le candidat a les compétences demandées par le poste ?
  • Les soft skills : est-ce que le savoir-être du candidat est en phase avec les valeurs d’Inbenta ?

Aucun autre critère tel que le sexe ou l’origine ne rentre en ligne de compte pour choisir nos nouveaux collègues.

Toutefois, même chez Inbenta, nous nous trouvons confrontés à une problématique. Bien que nous ayons quasiment la parité au sein de l’entreprise (14 hommes / 17 femmes), celle-ci n’est pas atteinte au sein même des équipes. Un exemple flagrant : notre équipe de développeurs ne comprend que deux femmes pour 7 hommes. Il s’agit aujourd’hui d’une réalité très présente dans le milieu informatique où les femmes sont sous-représentées. Ce constat intervient dès les études supérieures. En effet, les cursus informatiques ne comprennent que 20% de femmes en moyenne. Les candidates sortant de ces écoles sont donc minoritaires, d’où un manque de parité au sein des entreprises.

Et il y a encore du travail à faire car selon le rapport « Égalité entre les femmes et les hommes » du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, on pourrait retrouver une parité homme / femme en école d’ingénieur d’ici 2075 !

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